L’arrivée en trombe de l’intelligence artificielle a suscité autant de craintes que d’espoirs. Désormais omniprésente, elle suscite des interrogations sur la définition même de l'intelligence et pose l'hypothèse d'une conscience indépendante de l'humain.
Il est temps de rappeler qu’il existe depuis longtemps des formes d’intelligence non humaine qui vibrent tout autour de nous. Depuis la fin du XXe siècle, des scientifiques ont démontré que la faune et la flore présentent des formes manifestes d’entendement. Ces découvertes rejoignent l’intuition des peuples racines pour qui chaque être est doué d’esprit.
Les primates et les dauphins ont des qualités cognitives proches de celles des humains. Les corbeaux fabriquent et utilisent des outils, les araignées tissent des toiles d’une complexité étonnante et les pieuvres échappent à des conteneurs hermétiques en résolvant des énigmes. Un être unicellulaire comme le « Blob » peut apprendre et transmettre ses connaissances.
Cependant, l’intelligence du vivant ne se limite pas aux individus, elle émerge des systèmes eux-mêmes.
Ensemble, les fourmis sont capables d’édifier des villes et de se déplacer à toute vitesse sans créer d’embouteillages. Magnifiquement groupés, les oiseaux migrateurs traversent les continents avec précision. Les arbres échangent des informations cruciales via un réseau souterrain surnommé le « Wood Wide Web ».
Cette intelligence de la nature semble tisser en une toile de vie cohérente. Pourtant, cette harmonie est fragilisée par les conséquences de l’activité humaine : dérèglement climatique et pollutions diverses.
Si la nature est un modèle qui fonctionne avec intelligence, pourquoi ne pas puiser dans ses solutions pour résoudre les problèmes que nous avons créés ?
S’inspirant des organismes naturels, la bionique et le biomimétisme ouvrent de nouvelles voies. De la création du Velcro, qui s’inspire des graines de bardane, aux systèmes de navigation inspirés des oiseaux migrateurs et capables de fonctionner indépendamment du GPS, ces approches cherchent à créer des solutions durables et profitables autant à l’homme qu’à l’environnement.
Cela nous invite à repenser notre rapport au vivant et à envisager un futur où culture et nature seraient en symbiose.
Il est temps de rappeler qu’il existe depuis longtemps des formes d’intelligence non humaine qui vibrent tout autour de nous. Depuis la fin du XXe siècle, des scientifiques ont démontré que la faune et la flore présentent des formes manifestes d’entendement. Ces découvertes rejoignent l’intuition des peuples racines pour qui chaque être est doué d’esprit.
Les primates et les dauphins ont des qualités cognitives proches de celles des humains. Les corbeaux fabriquent et utilisent des outils, les araignées tissent des toiles d’une complexité étonnante et les pieuvres échappent à des conteneurs hermétiques en résolvant des énigmes. Un être unicellulaire comme le « Blob » peut apprendre et transmettre ses connaissances.
Cependant, l’intelligence du vivant ne se limite pas aux individus, elle émerge des systèmes eux-mêmes.
Ensemble, les fourmis sont capables d’édifier des villes et de se déplacer à toute vitesse sans créer d’embouteillages. Magnifiquement groupés, les oiseaux migrateurs traversent les continents avec précision. Les arbres échangent des informations cruciales via un réseau souterrain surnommé le « Wood Wide Web ».
Cette intelligence de la nature semble tisser en une toile de vie cohérente. Pourtant, cette harmonie est fragilisée par les conséquences de l’activité humaine : dérèglement climatique et pollutions diverses.
Si la nature est un modèle qui fonctionne avec intelligence, pourquoi ne pas puiser dans ses solutions pour résoudre les problèmes que nous avons créés ?
S’inspirant des organismes naturels, la bionique et le biomimétisme ouvrent de nouvelles voies. De la création du Velcro, qui s’inspire des graines de bardane, aux systèmes de navigation inspirés des oiseaux migrateurs et capables de fonctionner indépendamment du GPS, ces approches cherchent à créer des solutions durables et profitables autant à l’homme qu’à l’environnement.
Cela nous invite à repenser notre rapport au vivant et à envisager un futur où culture et nature seraient en symbiose.